Les fins poursuivies par l’Association Internationale d’Études Patristiques (A.I.E.P.) sont clairement exprimées dans les deux premiers articles de ses statuts :
1. L’A.I.E.P. a pour but de promouvoir l’étude de l’Antiquité chrétienne, et plus spécialement des Pères de l’Eglise, sans porter atteinte à l’œuvre entreprise en ce domaine dans les divers pays. En particulier, elle entend ne se substituer d’aucune manière aux instituts, publications et congrès existants. »
2. L’A.I.E.P. se propose d’établir par tous les moyens appropriés une liaison , une information mutuelle entre les chercheurs qualifiés dont les travaux concernent d’une manière quelconque la patristique ; au premier chef, entre ceux qui donnent un enseignement de cet ordre, et qui assument en ce domaine la responsabilité d’orienter et de diriger des recherches, sans oublier les directeurs de collections, d’éditions, de revues, d’encyclopédies et de publications diverses. »
Autrement dit, l’A.I.E.P. entend ne faire concurrence à aucune institution existante, mais au contraire favoriser les contacts et les échanges scientifiques, de toute nature, entre les personnes, les groupes ou communautés ainsi qu’entre les établissements d’enseignement, de recherche et de documentation.
Pour répondre à une question parfois posée, il convient de préciser que l’A.I.E.P. n’est en aucune façon une association confessionnelle : aucune appartenance religieuse ou philosophique n’est requise de la part de ses membres, même si, de fait, dans certains pays, un certain nombre d’entre eux appartiennent à telle ou telle confession chrétienne, voire en sont les ministres.
D’autre part, l’A.I.E.P. n’a pas de lien organique avec l’organisation des Patristic Conferences d’Oxford par la Faculté de théologie de cette Université ; elle en est tout à fait indépendante, mais depuis une douzaine d’années les Directeurs de ces Congrès consultent le Président de l’A.I.E.P. Comme, surtout dans les débuts de l’A.I.E.P., le Congrès d’Oxford offrait le plus vaste rassemblement international de patristiciens, il était naturel que l’A.I.E.P. en profitât pour organiser ses propres assises.